Il y a des lendemains de fêtes ou l' on se réveille la bouche pâteuse, un mal de crâne tellement oppressant qu' on se dit entre 2 siestes: "allez le week end prochain j' arrête". Non, non je ne vous parle pas de ces lendemains là mais bien de ceux dont on voudrait maîtriser le temps et revivre des journées inoubliables comme ce 29 juin. Des journées ou l' on rencontre des gens pleins de savoir vivre et de bonne humeur, ou l' on profite de chaque regard, chaque son. Ou chaque lancer de palet, de boule nous fait frémir. Juste parce que "le jeu c' est le côté soleil de la vie.. Là ou éclosent toutes ces choses qui ne servent à rien, mais nous sont tellement nécessaires." (d'Alex Randolph). Juste parce qu' on est la pour jouer avec des amis et non contre des adversaires. Alors une fois n' est pas coutume, je ne parlerai pas de mölkky dans cet article et plutôt que de défendre les traditions finlandaises, je reviens aux sources et milite pour ces instants qu' on attend pendant des mois, des jours, des heures et quand vient le jour J, chaque minute on remercie je ne sais qui d' ailleurs parce que la cuisson du cochon est parfaite, parce que la godinette a été préparée avec amour, parce que le site est aménagé et décoré à merveilles et enfin parce que les organisateurs et les bénévoles ont été d' une gentillesse remarquable. Je voudrais évidemment remercier Dominique et toute son équipe de la Jaupitre pour la leçon de convivialité. On a pas eu le temps de se poser autour d'une quille et d'un verre et ce n'est que partie remise et comme dirait Platon: "On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation". Alors continuons de jouer, n'importe ou et n'importe quand , parce qu'après tout nous somme encore tous des enfants...
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